lundi 7 avril 2014

L'inconstant


J'ai espéré qu'il m'envoie ces mots d'Etienne Daho.

"Bien sûr j'ai voulu partir
Mais c'est moi que je voulais fuir
Dans l'inconstance, la licence, le plaisir et les substituts de toi
Plonger cent fois
Apaiser la crainte du vide, dans l'erreur, dans l'inaptitude au bonheur
Bien sûr si j'ai fait le con, tu as mille fois raison
De perdre confiance
Mais je dompterai l'orgueil et braverai mes peurs
Et cette fièvre que l'on pardonne à la jeunesse
Désapprendre tout pour réapprendre tout de toi
Dans ta lumière et dans tes pas
Je me fous de ce qu'on dira
Et de ce qu'on pensera de moi
Je veux faire exploser mes chaînes
Et tous les boulets que je traîne

Bien sûr si j'ai fait le con
Eternellement vagabond 
En déroute
Je t'ai dans la tête et le sang
Ailleurs, je ne cherchais que toi
Et dans tes bras
Délesté du poison du doute
Désapprendre tout pour réapprendre tout de toi"

Je ne les ai jamais reçus, évidemment.
Pas de miracle dans ma boîte mail, pas de sérénade sous mon balcon.

Un autre a su m'envoyer des mots qui font naître un sourire.
J'ai trouvé que le timing était joli, que la lumière était douce, j'ai senti que la vie reprenait ses droits.







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